Je lis. Chaque jour. Des lignes et des lignes.
Toutes ne me donnent pas envie d’écrire, de dire, coucher mes impressions à mon tour sur l’écran.
Quelquefois elles ne m’inspirent aucun mouvement.
J’aime une histoire mais rien ne me vient, y ajouter des mots serait superflu, vain. Ou alors, c’est une promenade que je ne souhaite pas poursuivre, j’interromps la lecture.
Je cherche un récit, une autre prose, un style différent.
Jusqu’à l’émotion amorcée, le plaisir trouvé, l’oubli de soi enfin installé.
Comme devant ces films ou l’arrivée du générique vous rappelle que vous avez aussi une existence, en dehors des images, celles qui masquent le temps, font office de cache de votre propre vie, pendant au moins une heure et demie.
08 juin 2024